Blog de dada

DevOps, bidouilleur et routard plein de logiciels libres

Twitter

Twitter va bien, merci

Rédigé par dada / 22 novembre 2022 / Aucun commentaire


Cette période est épuisante. Entre la météo qui s'accorde enfin avec la saison et les projecteurs braqués sur Mastodon, un bout de Fédivers, je n'en peux plus.

Pour me détendre, je vais vous confirmer ce que certains craignent et ce que certains espèrent : Twitter va très bien. À n'en point douter.

Pourquoi ? Si vous vous posez la question, c'est que vous n'êtes pas un habitué des médias dits « alternatifs » et ce n'est pas grave. C'est une façon de faire et d'échanger qui n'est pas pour tout le monde. Des accros au rugby aux influenceuses, l'alternatif n'est d'aucun intérêt.

Quand je dis que Twitter va bien, c'est la manière dont il a façonné la consommation des échanges entre les gens via le microblogging, comme on dit, qui va très bien.
  • Un réseau doit être centré.
  • Il faut un chef ou un groupe de chefs qui prennent la responsabilité de ce qui peut y être partagé.
  • Il faut écrire en 240 caractères.
  • Il faut faire des threads, ou des fils, pour être compris.
  • Il faut que la modération provienne d'une seule entité.
  • Une marque verte bizarre certifie l’identité de quelque chose.
  • Et j'en passe.
Il faudra du temps pour que cette façon de voir le monde change, si elle doit changer.

Et ça n'est pas grave.

Cela fait des années que j'évolue dans un monde où ces règles paressent idiotes. Ce ne sont pas les personnes qui se servent de Twitter qui sont idiots, ce sont les règles qu'elles et ils suivent et qu'ils et elles s'amusent, parfois avec élégance, à contourner qui sont idiotes. Je le pense et je le répéterai à qui veut l'entendre sans sourciller.

Est-ce grave ? Non, pas du tout.

Les histoires de Musk ne me sont d'aucun intérêt. Il a repris un réseau qui a posé des règles qui me sont étrangères. Au mieux, je soupire, au pire, je vois dévaler des gens dans mon fil d'actualité qui ne comprennent pas pourquoi Mastodon ne permet pas de faire du Twitter.

Et ça n'est pas grave.

J'ai, par le passé, écrit que ces règles étaient désastreuses et qu'elles influençaient le monde dans lequel nous vivons. Je le pense toujours. J'ai simplement pris le temps de fuir toutes les cochonneries qui s'y attachent comme les sites d’actualités à base de tweet ou de photo Instagram, les journaux qui vivent de faits divers, et j'ai déconnecté tout ce que je pouvais pour éviter des recommandations basées sur l'actualité véhiculée par les médias sociaux commerciaux. Alors, oui, effectivement, je ne suis plus au courant de grand-chose de « hypant ».

Et ça n'est pas grave.

Nous ne sommes pas toutes et tous obligé d'évoluer aux mêmes endroits avec les mêmes codes. Le Fédivers a ceci de joli qu'il permet à des gens aux codes différents de communiquer. Ailleurs, c'est pour le moment impossible mais rien ne presse et migrer d'un réseau à l'autre ne vous réconfortera pas forcément.

Et ça n'est pas grave.

La façon de voir le monde qu'offre le logiciel Mastodon est encore jeune. Elle a évolué et va évoluer. Sa dernière version permet, par exemple, d'afficher la liste des voisins bloqués. C'est une incroyable fonctionnalité par la transparence qu'elle offre. Elle n'est pas magique mais elle offre des informations supplémentaires sur ce que les modérateurs qui vous accueilleront font. C'est essentiel. Imaginez Twitter afficher la liste des comptes bloqués et les raisons du blocage ? Oui, vous pouvez sourire.

Enfin, Mastodon continue de faire du Mastodon.
Twitter continue de produire du Twitter et va bien, merci.

Birdwatch ou l'illusionisme

Rédigé par dada / 26 janvier 2021 / 3 commentaires


J'apprends la création de Birdwatch par Twitter. Il s'agirait d'un outil communautaire permettant d'améliorer grandement la lutte contre l'intox, ou les «fake news» comme on dit maintenant.

J'entends déjà les gens dire que c'est top : un outil communautaire, ça sonne bien. On dirait un truc à la Wikipédia ou à la sauce logiciel libre. Vous voyez, ces endroits dans lequel le jus de cerveau collectif permet, globalement, de lutter contre la bêtise.

Oui, mais non

On ne peut pas lutter à contre-courant d'un modèle économique. Il faut bien se mettre ça dans le crane une bonne fois pour toutes. Si vous voulez lutter contre l'intox ambiante, faut lutter contre les mécanismes qui la déclenchent.

L'argent que se fait Twitter provient de la pub que vous gobez benoîtement en traînant sur votre flux d'activité. Ce flux est alimenté par des tweets provocants, clivants, haineux, vulgaires, etc, pour vous appâter.

En vrai, Twitter s'en contrefout de la véracité d'une information ou de sa dangerosité. Trump a déblatéré des conneries pendant plus de 4 ans, des appels à la haine sont légions.

Je suis prêt à parier que Birdwatch va fonctionner suffisamment bien pour faire parler de lui de temps en temps. Sauf que rien ne nous prouvera qu'il sera affiché sur tous les tweets scandaleux qui pullulent sur cette plateforme commerciale.
Vous avez entendu parler du phénomène de bulle ? Qui pourra participer à la lutte contre l'intox si sa bulle l'empêche de militer ? Le bon vouloir de Twitter Inc.
Je vois déjà la communication de réseau se protéger en se fendant de billets blog pour expliquer qu'ils vont renforcer les équipes, trouver des gens dans toutes les langues et faire des retours d'expérience internes. Hop, scandale écarté.

Fuyez, pauvres fous

Il faut fuir. Celles et ceux qui vous disent que c'est impossible doivent encore se servir de MSN pour discuter et continuent de publier sur leur Skyblog ou Myspace.
Si tout changer est un problème ? Bien sur. Un problème on ne peut plus important est de n'alimenter que ce réseau. Et non, Facebook n'est pas plus viable.

Prenez le temps d'aller chercher votre CHATONS. Il vous proposera un compte dans le Fédiverse et peut-être même un espace PeerTube.

Prenez le temps de vivre sans algorithme issue de l'Économie de la surveillance pendant quelques temps.

On n'est pas rendu

Rédigé par dada / 14 janvier 2021 / 7 commentaires


Non, on n'est clairement pas rendu.

En ce début d'année 2021, le moins qu'on puisse dire, c'est que le numérique à la con continue de faire des siennes : Twitter, Facebook, YouTube et les vieux de la veille que j'oublie.

Je vais vous étonner : je suis persuadé que les choses ne vont absolument pas changer.

Twitter

On retrouve toujours le même microcosme sur Twitter, qui hurle contre Twitter sur Twitter quand Twitter modère tout en en profitant pour perfectionner son personnal branding sur Twitter.
Comment voulez-vous que les choses évoluent si les gens ne prennent pas en compte que le canal de communication qu'ils abreuvent n'est pas leur ami ?
Ici et là, on s'amuse à lire que Twitter est une plateforme inévitable pour s'en sortir dans la vie. J'ai retrouvé une info d'il y a seulement 5 ans qui nous rappelle que Twitter était mourant, y'a 5 ans. On parle d'une entreprise, crée en 2006, qui était au bord du gouffre en 2015.

Facebook

L'affaire WhatsApp est rigolote.
On se retrouve avec des utilisateurs de WhatsApp qui se rendent compte, encore une fois, que le modèle économique de Facebook Inc., le nom complet de WhatsApp, consiste à relier, croiser, analyser toutes les données possibles et imaginables de ses utilisateurs. C'est dingue. Vraiment. On en apprend tous les jours. Tristement, c'est sur Twitter qu'un milliardaire, qui pond des bagnoles dont les
batteries sont des horreurs écologiques, lança un mouvement de foule vers Signal. Signal dont le système est hébergé aux États-Unis, soumis au droit étasunien, et tout le tralala. On va rire.

YouTube

Alphabet, la maison-mère de YouTube, se donne le droit d'afficher de la réclame devant les vidéos de créateurs sans leurs accords, s'en mettant plein les poches sur le dos des gens qui font des trucs chouettes, ou moins chouettes.
Vous vous attendiez à quoi avec l'apparition des uTip, des Tipeee, des sponsos, etc ? Google ou Alphabet, ou YouTube ont un modèle économique fragile à tenir : il faut que l'argent rentre et toujours plus de croissance. Ils vous pompent votre argent et quand vous trouvez des alternatives financières, ils se rebiffent.

Amazon

Les progrès de la robotique s'annoncent épatant tout comme la tête des maires qui verront les entrepôts pourvoyeurs de milliers d'emplois se remplir de robots et se vider d'humains. Ils auront achevé leurs commerçants et leurs régions avec une simple signature sur un bout de papier.

Perso, je fatigue

Il existe une palanquée de gens qui s'organisent pour créer des outils permettant d'éviter toutes les emmerdes citées plus haut. Des outils pour contribuer au vivre ensemble et pas vider le plus possible les poches du voisin.

Pourtant, ça n'avance pas, pour seulement quelques raisons :

- Nos outils ne vous permettent pas de briller en société. Non, vous ne pourrez pas raconter le dernier ramdam dont vous êtes le héros ou la fois où vous avez trouvé le hashtag qui va bien et qui trend.
- Nos outils ne vous rapportent pas d'argent. Pire, ça vous coûtera de l'argent.
- Nos outils ne sont pas faciles d'accès. Non, malgré nos lettres à Poudlard, appréhender des outils, ça demande du temps et de la patience.
- Oui, vous allez partir. Notre modèle économique inexistant n'aidant pas, nous n'avons pas l’obligation impérieuse de vous captiver, de vous noyer devant des conneries. Du coup, vous partez. Et c'est très bien comme ça.

2021 ne s'annonce pas fameuse. Je pense que le temps joue contre moi : c'est l'année des 10 ans de ce nom de domaine. Je fatigue.


Bref. Des bisous quand-même.

Twitter, mon amour

Rédigé par dada / 18 octobre 2019 / 5 commentaires


En grand fan d'Arrêt sur Images, je n'ai pas raté la chronique de Daniel Schneidermann annonçant, heureux comme tout, qu'il avait décidé d'intégrer son flux Twitter à la page d'accueil de son site. L'utilisation du pronom possessif de cette première phrase est importante : on parle bien de son site. Il fait ce qu'il veut chez lui.
Chez moi, cette annonce m'a glacé le sang. Même si je sais très bien que c'est un accro de l'oiseau bleu et qu'il s'en sert pour nous fournir des articles critiques fabuleux, je ne peux m'empêcher d'être déçu.

@SI, comme on dit, est d'une qualité remarquable. J'adore tout y lire pour comprendre comment le monde tourne en décortiquant le traitement des sujets à la télévision, à la radio et sur les réseaux sociaux. Ceci-dit, je ne veux pas voir ces réseaux sociaux. Ils m'exaspèrent, me rendent furieux, me traumatisent. En lire les critiques en bien ou en mal, c'est ce que je viens chercher chez @SI. Les lire brutalement, sans recul : non. Pourquoi ? Parce que je sais très bien que ces sites sont calibrés pour me rentrer dans le crâne, pour me faire perdre mes repères et ma capacité critique : je ne suis pas taillé pour lutter contre leurs effets et c'est pour ça que j'ai décidé de les fuir.

En les fuyant, j'ai d'abord trouvé refuge sur diaspora* mais c'est sur Mastodon que je me sens le mieux. Ça va faire deux ans que je gère mon instance et que j'y traîne très régulièrement. Ce réseau n'est pas taillé pour me rentrer dans le crâne. Là-bas, rien n'est fait pour anesthésier ma fragile pensée critique et mon recul. Les infos circulent librement, les gens débattent, les points de vues se croisent : on y est bien malgré les seulement quelques millions d'utilisateurs à l'échelle de la planète.

Depuis quelques semaines, pourtant, j'ai le sentiment que nous sommes en train de perdre. Nous, les utilisateurs de Mastodon, n'avons pas réussi à clairement expliquer ce que nous y cherchions. Je me permets de dire ça en ayant un œil sur la timeline publique. Qu'est-ce que j'y vois ? Des messages provenant de Twitter.

Une quantité non négligeable de messages calibrés pour Twitter que des utilisateurs de Mastodon peu scrupuleux nous glissent sous les yeux.

Bien sur, ils ne sont pas triés par les algorithmes du géant américain avant de venir se caler sous nos yeux. Ça n'est pas possible. Par contre, ils sont calibrés, taillés, rédigés, construits pour bénéficier de cet algo magique dont seul Twitter a le secret. Et ça, pour moi, c'est non.


Je ne peux pas m'empêcher de vous refourguer cette vidéo de Datagueule. Elle nous rappelle le ciblage efficace des citoyens par le politique à travers des outils numériques. Tout le monde s'en sert, pas que les politiques. Ces derniers veulent simplement vous connaître pour mieux récupérer votre bulletin de vote. C'est le jeu, dirons-nous.
Par contre, avec l'aide des grandes plateformes, ils sont capable de vous retourner le cerveau avec une précision terrifiante. Quand les GAFAM s'amusent à récolter des données, c'est souvent pour les revendre à des statisticiens, qui feront des courbes, dégageront des tendances et refileront tout ça à ceux que ça intéresse : les producteurs de films, de musiques, des publicitaires, les constructeurs automobiles et, vous le devinez : les politiques.

Une discussion avec mon frère m'a fait comprendre que les gens restent persuadés d'avoir le contrôle sur ce qu'ils déballent dans l'Internet. J'ai mis du temps avant de comprendre qu'il ne pouvait tout simplement pas imaginer que Twitter, Facebook, Google et les autres ne peuvent être utilisés sereinement. C'est impossible. Vous ne pouvez pas avoir un usage serein des anciens réseaux sociaux tout comme vous ne pouvez pas voler avec une voiture. Ce n'est pas fait pour. Que vous le vouliez ou non, d'autres personnes que vous ont décidé de leur fonctionnement.

Twitter a permis l'émergence de choses fabuleuses : que ce soit le mouvement Metoo, les violences policières, les révolutions arabes et tous ces autres événements sociétaux passionnants dont les noms m'échappent. Malgré ça, j'ai besoin de calme et d'un traitement de fond comme sont capables de m'offrir les articles d'@SI ou des Jours.
La boite noire Twitter fait émerger des sujets puis les enterre. C'est son fonctionnement. C'est comme ça. Tant pis pour la diffusion de l'analyse de fond. Il faut renouveler l'engagement du twittos alors on met en avant ce qui provoque le plus de réactions sanguines, impulsives.

Il existe des vidéastes qui en jouent très bien, comme le patron de la chaîne Astronogeek. Il utilise des titres provocateurs pour sortir la tête de l'eau de Youtube et ça semble marcher. Il le fait d'une façon intelligente et de nombreux témoignages remercient ses coups de pubs sur le dos de l'algo de Youtube. M'enfin, à l'échelle de Youtube, cette intelligence ne pèse malheureusement pas grand chose.

C'est la masse des gens soumis à ces réseaux qui, je le crois, cassent en partie le fonctionnement de notre société. Ce n'est pas jouer au vieux con que de dire ça : il devient difficile de ne plus trouver d'article de presse en ligne populaire n'affichant pas le contenu d'un tweet ou d'un poste Instagram dans son corps. Ces réseaux deviennent le point de départ de sujet qui vous passeront sous les yeux et alimenteront les discussions autour de la machine à café. On est tous touchés par ces monstres, qu'on y ait un compte ou pas. Ils influencent massivement le débat public à cause de leurs utilisateurs. Ils déforment ce débat. Un sujet qui apparaît à la une de la presse en ligne, provenant d'un tweet, est affuté pour sortir la tête de l'eau de l'océan Twitter. Il est déjà sélectionné de par son respect des règles. C'est trop tard.

Je ne veux pas de ça sur Mastodon. Je veux que vous veniez débattre, échanger, râler mais je ne veux surtout pas du mode du fonctionnant d'un Twitter sous mes yeux. Si vous venez nous rejoindre, gardez ça a l'esprit et ne cherchez pas à devenir celui ou celle qui buzzera avec le bon mot. Devenez un passeur de connaissances, actif, c'est déjà énorme.

Ne vous méprenez pas : Les réseaux neutres comme Mastodon ne sont pas la solution à tous les problèmes qui traversent notre société. Ils sont simplement là pour vous rappeler que vous pouvez vous enfermer tout seul, sans l'aide de personne ni d'algos, comme un grand, dans votre bulle et l'assumer.

Des bisous

7 astuces pour économiser sa connexion 3G/4G et sa batterie

Rédigé par dada / 29 août 2019 / 7 commentaires


Android, pour ne parler que de lui, est devenu le Windows des systèmes d'exploitation mobiles. Voici quelques conseils pour le calmer et soulager votre téléphone.

1 - Utilisez Firefox comme navigateur par défaut

On vous dit qu'il est lent, qu'il est moins bien ? Laissez les gens parler. Utiliser ce navigateur par défaut en installant l'extension uBlock Origin permet de naviguer sur Internet sans charger les publicités et autres cochonneries. Sachant que les publicités peuvent représenter jusqu'à 25% du poids d'un site, ça fait 25% de data économisées ! Google Chrome a déclaré ne plus vouloir laisser les bloqueurs de pub travailler : laissez-le tomber.

2 - Installez Blokada

Blokada permet d'aller plus loin encore qu'avec Firefox en bloquant les échanges permanents de votre téléphone avec l'extérieur. Le coté smart de votre phone, ça se dit pour les choses qu'il balance à Internet, absolument pas pour sa capacité à utiliser des logiciels.
Avec Blokada, les applications que vous avez ne pourront plus aller pomper votre forfait 3G sans votre accord.

3 - Supprimez les applications inutiles

Vous lisez, disons, la presse en ligne ? Supprimez tout de suite leurs applications mobiles et optez pour les PWA. Késako ? Votre téléphone est parfaitement capable de créer une application à partir d'un site web. C'est ça, une Progressive Web App : c'est créer une application LeMonde sans installer l'application du même nom. Dans 99% des cas, les applications n'apportent rien et bouffent votre data pour envoyer des statistiques aux entreprises partenaires. En allant sur ces sites avec Firefox, une petite maison avec une croix à l'intérieur va apparaître : en cliquant dessus, vous installez votre application, économique celle-là. Trop facile.

4 - Supprimez les applications Google

Si vous découvrez maintenant que les applications de Google consomment de la data alors que vous ne vous en servez pas, il est temps de sortir de votre grotte ! Que ce soit Mail, Maps, Docs ou les autres, elles communiquent en permanence avec les serveurs d'Alphabet, consommant votre data, épuisant votre batterie alors que vous n'avez rien demandé.
Prenez un peu de temps pour nettoyer votre téléphone et vous sauvegarderez de la data et de la batterie ! Il existe un paquet d'applications effectuant les mêmes tâches, sans siphonner votre forfait 4G.

5 - Désactivez les services inutilisés

Vous avez sans doute pris l'habitude de laisser le Wifi, le Bluetooth ou encore le GPS activés ? Désactivez tout ça quand vous n'en avez pas besoin. Avec le Wifi actif loin de votre boxe, votre téléphone, perdu, essaiera de se connecter à tous les réseaux qu'il va croiser, en suçant votre batterie. Idem pour le Bluetooth. Pour le GPS, c'est encore pire : il vous géolocalisera tout le temps pour répondre à la curiosité des applications que vous traînez. Dégagez tout ça !

6 - Streaming, Réseaux sociaux

Est-ce que vous vous êtes déjà demandé combien vous coûtent les applications de streaming musical ? Perso, au rythme de 4 ou 5 albums que j'ajoute à ma collection par an, j'ai de quoi écouter de la musique d’excellente qualité pour 70€ l'année. Le truc magique ? Prenez 5min pour copier/coller votre collection dans la carte SD de votre téléphone.
Les réseaux sociaux ? Vraiment ? On en parle ? L'application Facebook pompe jusqu'à 20% de votre batterie. Twitter ? Vous utilisez encore ce truc à la con ? Viendez sur Mastodon, plutôt.

7 - Installez une ROM alternative

Les constructeurs et vendeurs bourrent votre téléphone d'applications lamentables : des applications qui fonctionnent sans rien vous demander tout en massacrant votre 4G et votre batterie.
Pour vous débarrasser de façon radicale de toutes ces cochonneries, pensez à aller voir du côté de /e/OS : si votre téléphone est compatible, tentez votre chance et essayez-le ! Vous pourrez toujours installer des applications du Playstore, mais uniquement celles que vous voulez, ce coup-ci !

Enfin voilà. Prenez le temps de faire du ménage, de reprendre le contrôle du machin que vous laissez dans la poche et vous serez plus heureux.