J'ai vu The Social Dilemma
Rédigé par dada / 22 septembre 2020 / Aucun commentaire
Suivre l'actualité, c'est prendre le risque de tomber sur un documentaire Netflix qui démontre clairement l'influence nocive des choix technologiques des grands réseaux sociaux. Choix technologiques qui sont, pour un grand nombre, aussi mis en place chez Netflix. Épatant.
j'ai donc vu The Social Dilemma.
Très honnêtement, j'ai trouvé le documentaire tout juste correct. Dans mon environnement à moi, les réseaux sociaux à algorithmes sont proscrits. Je ne m'en sers plus et je ne veux plus m'en servir. J'ai déjà déballé mon sac dans ce billet. En bref, j'ai clairement compris que je ne pouvais pas lutter contre une armée d'inconséquents dont l'unique but est de titiller les zones de mon cerveau que je ne peux pas contrôler. Par fierté, j'ai donc ragequit.
Au passage, j'en profite pour vous glisser un lien vers une vidéo passionnante de E-Penser : 10 choses insensées que votre cerveau sait faire sans e-penser.
Pour en revenir au documentaire, comme le dit Guillaume Lacasa, il faut bien lui reconnaître une chose : des gens vont y être sensibles et ça, c'est très bien.
Si on regarde le boulot, en francophone, fourni par tout un tas de gens, on peut se dire que le taff est fait : combien avons-nous d'interventions de gens de la Quadrature du Net, combien y-a-t’il de bouquins sur le sujet ? Cyberstructure ! Surveillence:// ! La face caché d'Internet ! Et j'en oublie tellement d'autres.
Et là, Netflix, avec sa casquette de multinationale que tout le monde a dans son salon, va peut-être réussir à faire deux choses :
- Toucher des gens qu'on n'aurait jamais approché de près ou de loin
- Terminer de convaincre des gens déjà au courant mais fébriles
Mine de rien, un documentaire Netflix, les gens vont s'amuser à le regarder sans se méfier, avec une fausse impression de neutralité. Une vidéo des RMLL sur Peertube, par contre, ça fait peur. Et c'est militant.
En vrai, ce documentaire a le même rythme que les docus sur des révélations sur les pyramides ou sur les temples d'Angkor : ça fait frémir d'angoisse, ça fait peur, c'est tout sombre pour inquiéter. Bref, ça percute avec les techniques classiques. Et ça, bah ça marche. Tristement. Parlez-en à vos proches : sait-on jamais !
Enfin. Je termine ce billet en vous partageant un, comme d'habitude, excellent Datagueule sur le sujet.