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Une Aquaris M10 Ubuntu Edition, ça donne quoi ?
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/ /Vous n’êtes pas sans savoir que je me suis jeté sur la première tablette sponsorisée par Ubuntu. C'est une Aquaris M10 aux spécifications classiques , je crois.
Je vais commencer une série de billet sur cette nouvelle bête qui vient s'ajouter entre mon PC de bureau, mes PC portables et mon smartphone sous Firefox OS. Cela fait presque deux semaines que je la trimballe dans ma sacoche, je commence un peu à m'y faire.
Avant d'y aller franco, j'ai envie de revenir sur les tablettes parce que c'est important de comprendre de quel genre d'outil on parle.
Une tablette, c'est un outil sacrément passif. Ce que je veux dire par passif, c'est qu'on ne fait que consulter des informations disponibles sur le réseau. Quand j'ai reçu mon jouet, à part lire mon flux RSS dans le train avec un certain confort, je ne savais pas trop quoi faire d'autre. J'ai aussi écouté ma musique disponible via mon instance Sonerezh et parcouru les dernières publications sur diaspote.org, mon pod diaspora*. Tout ça, c'est très passif. On ne fait rien, on consulte.
En disant ça, je me place en mauvais utilisateur de ces outils : je ne suis pas un mec passif. J'adore bidouiller, tester, détourner. Une tablette, ce n'est pas fait pour ça et cette Aquaris M10 n’échappe pas complètement à la règle.
Ceci dit, j'ai quand même des grands espoirs : le but principal de cet achat n’est pas uniquement d'encourager l'initiative mais d'ajouter un outil à ma vie de baroudeur. Souvent dans les transports, routard quand je le peux, partant toujours à droite ou à gauche, je mérite un peu mon nouveau surnom : le SDF. Avec une tablette et quelques accessoires sur lesquels je me suis jeté : un clavier bluetooth et un adaptateur pour pouvoir y brancher une souris, cette tablette sous Ubuntu se transforme en station de travail bien plus agréable à trimbaler que mes vieux et gros ordinateurs portables. Elle n'a pas leurs fluidités, certes, mais ça ne me dérange pas. J'ai très souvent besoin d'un navigateur, d'un terminal, de modifier une photo avec The GIMP et d’écrire des broutilles et l'Aquaris fait le taff.
Bref, c'est un nouveau mode d'utilisation de l'outil informatique auquel il faut se plier aux nouveaux codes. Ce n'est pas aussi simple qu'il y parait. Heureusement, le mode bureau fait, je trouve, des merveilles même si le matériel, ou l'OS, ou les deux souffrent non pas du changement d'interface qui est d'une fluidité parfaite, mais du déplacement des fenêtres des applications qu'on sent poussif. Franchement, c'est un détail et l'utilisateur de Firefox OS que je suis vous affirme et vous confirme que le temps et des développeurs peuvent faire du très très bon travail sur du matériel qui ne change pas !
On se retrouve dans quelques jours pour les premiers billets sur l'utilisation et la bidouillabilité de mon jouet. En attendant, je continue à découvrir de quoi m'extasier devant. J'avais beaucoup de méfiance, je suis passé par plusieurs déceptions, mais comme c'est de l'Ubuntu et que ses premiers utilisateurs sont des bidouilleurs, chaque jour apporte des nouveautés et des manipulations à faire pour en profiter de plus en plus !