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La touche finale à mon équipement de rêve : la tablette Ubuntu
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/ /Vous avez sans doute tous vu passer la nouvelle, c'est Phoronix qui m'a mis ça sous les yeux. Première digression : si seulement le système d'abonnement du site était moins foireux, je serais déjà abonné. Ubuntu va enfin proposer sa tablette tactile.
On s'avance en disant que c'est pour 2016, mais les indices sont là : Ubuntu 16.04 comme base, présentée pendant le Mobile World Congress de fin février. Ça ne dit pas tout, mais quand même.
Actuellement, j'ai un smartphone sous FirefoxOS, qui reprend des couleurs, et des ordinateurs sous Debian/Ubuntu et... pas de tablette. Je n'en voulais pas par manque d’intérêt. C'est quand même con de payer un truc une fortune quand on habite dans 20m2 et qu'on préfère lire dans le train. Mais bon, avec le temps, je me dis que ça pourrait être un chouette outil de démonstration, comme au FOSDEM pour présenter diaspora*, ou un bon appareil pour faire défiler mes photos que je conserve dans ownCloud.
Ce cheminement allant du "ça ne sert à rien" à "pourquoi pas?" a pris plusieurs années et avec le temps, seul le fait que c’était de l'Android m'a refroidi. Je me souviens quand même avoir testé une tablette Intel sur laquelle j'avais installé Debian avec GNOME Shell. C'est à ce moment là que je me suis dit qu'il ne manquait qu'un bon OS à ces petites bêtes pour devenir vraiment attirante. Avec l’arrivée des Ubuntu Tablets, on touche du doigt une solution.
Sans doute pas la meilleure, mais c'est un bon début. Il est presque certain que si elles font tourner Ubuntu, elles pourront faire tourner d'autres distributions, comme Debian tout simplement. C'est même presque une évidence quand on sait qu'Ubuntu est une Debian modifiée à la sauce Canonical. A partir de là, d'autres suivront, même celles basées sur cette maudite CentOS. Du coup, on se retrouverait avec une tablette tournant sur autant d'Ubuntu que les autres, mais là je rêve.
Je sens qu'on me fusille du regard parce que je ne parle pas de Jolla et des SailfishOS, mais un OS qui fait tourner des applications Android, ça me refroidi. J'aime souffrir en ne pouvant pas me servir de ce qui traîne sur les stores de Google et des autres. Ça doit être mon esprit routard.
Enfin, ici, je rêve à clavier haut (qui repèrera la tentative de blague foireuse ?) d'un environnement informatique parfaitement maîtrisé par mes soins avec tout un tas d'OS alternatifs. L’opposé des envies de convergence de Canonical, d'Apple ou de Microsoft, mais que du libre, rien que du libre, je le jure.